Quelle est la durée de vie après un arrêt cardiaque ?

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Un arrêt cardiaque peut survenir n’importe où, à n’importe quel moment, affectant des personnes de tous âges et de toutes conditions physiques. Ce sont des personnes qui ont, en moyenne, 60 ans et qui parfois sont beaucoup plus jeunes. Par exemple, chez le sportif amateur, l’âge moyen des victimes est d’environ 40 ans. Fort heureusement, avec une intervention rapide et des gestes simples, il est possible de sauver des vies et de limiter les séquelles. Mais concrètement, quelle est la durée de vie après un arrêt cardiaque ? Voici tout ce qu’il faut savoir pour mieux comprendre cette urgence vitale.

Qu’est-ce qu’un arrêt cardiaque ?

L’arrêt cardiaque survient lorsque le cœur cesse brutalement de pomper le sang, privant le corps d’oxygène. Cela peut être causé par une fibrillation ventriculaire (rythme anarchique du cœur), une crise cardiaque ou d’autres troubles cardiaques.

Bon à savoir 💡 : Contrairement à une crise cardiaque, qui correspond à un problème d’irrigation du cœur, l’arrêt cardiaque stoppe complètement la circulation sanguine. C’est une urgence vitale qui exige une intervention dans les plus brefs délais.

Taux de survie : des chiffres qui parlent

Chaque année, en France, ce sont plus de 50 000 personnes qui décèdent prématurément à la suite d’un arrêt cardiaque. Le taux de survie est seulement de 5%. 

• 4 minutes pour agir : passé ce délai, le manque d’oxygène commence à causer des dommages irréversibles au cerveau.
• 10 à 15 minutes : C’est le temps moyen d’arrivée des secours. C’est pourquoi les premiers gestes, effectués par des témoins, sont essentiels.

Et alors que l’on trouve de plus en plus de défibrillateurs sur la voie publique, ce qui est déjà très bien, il faut savoir que plus de 80% des arrêts cardiaques ont lieu au domicile des particuliers. Le reste du temps, essentiellement sur le lieu de travail.

Dans 70% des cas, un témoin est présent. Et c’est ce premier témoin, le proche, l’ami, le collègue, le voisin, qui peut agir et changer les choses avec des gestes simples et un défibrillateur à portée de main. En adoptant ces gestes qui sauvent dans les premières minutes de l’arrêt cardiaque, cela permet d’atteindre des taux de survie supérieur à 40%.

Découvrez en plus dans l’article - Arrêt cardiorespiratoire : Top 11 des idées reçues.

Rassurez-vous, il est à la portée d’absolument tout le monde de réaliser un massage cardiaque et d’utiliser un défibrillateur.

Conséquences d’un arrêt cardiaque

Les facteurs qui influencent le pronostic

La durée de vie après un arrêt cardiaque dépend de plusieurs éléments :

• Temps d’intervention : une prise en charge rapide (dans les 4 premières minutes) limite les séquelles. 
• Importance des gestes pratiqués : un massage cardiaque réalisé le plus tôt possible et ceci jusqu’à l’arrivée des secours (si la personne n’a pas repris connaissance) augmente considérablement les chances de survie.

Bon à savoir 💡 : Pour réaliser un massage cardiaque efficace, entre-croisez vos deux mains et faites des compressions thoraciques à un rythme de 100-120 par minute, sur 5-6 cm de profondeur sur la moitié inférieure du sternum entre les deux tétons. Si vous êtes accompagné par un défibrillateur, suivez simplement le rythme du tempo indiqué par ce dernier. Dans le cas contraire, vous pouvez retenir le rythme de la chanson Stayin’ Alive des Bee Gees.

• La prise en charge médicale : une réanimation réussie suivie d'une hospitalisation appropriée augmente les probabilités de récupération à long terme.
• Âge et état de santé de la victime : les personnes jeunes et en bonne santé initiale ont de meilleures chances de récupération.

Importance d’agir vite pour éviter les séquelles

Le cerveau est particulièrement sensible au manque d’oxygène. Passé 4 minutes sans réanimation, le risque de séquelles neurologiques augmente fortement. Les gestes qui sauvent – massage cardiaque et défibrillation précoce – peuvent cependant prévenir ces dommages.

Ainsi, si les fonctions neurologiques sont préservées, de nombreux patients peuvent vivre plusieurs années avec une qualité de vie proche de la normale.

Pour mieux comprendre les conséquences sur le cerveau, découvrez cet article sur la récupération neurologique après un arrêt cardiaque.

Durée de vie après un arrêt cardiaque

La récupération neurologique joue un rôle crucial. Si le cerveau n'a pas subi de dommages majeurs, les patients peuvent vivre de nombreuses années après l'arrêt cardiaque, parfois avec une qualité de vie inchangée.

Il n'existe pas de durée de vie moyenne universelle après un arrêt cardiaque, car cela dépend de nombreux facteurs, notamment la rapidité de l’intervention et l'état de santé général du patient. Cependant, comme nous l’avons vu plus haut dans cet article, une  intervention rapide peut permettre de sauver une vie et d’assurer de bonnes chances de récupération pour la victime.

Exemple inspirant : le célèbre footballeur Christian Eriksen, victime d’un arrêt cardiaque sur le terrain en 2021, a repris sa carrière grâce à une intervention immédiate avec un défibrillateur.

Bon à savoir 💡 : les technologies modernes comme les défibrillateurs portables, à l’image de ceux proposés par Lifeaz, rendent ces interventions à la portée de tous.

Conclusion

Vous l’aurez compris, la durée de vie après un arrêt cardiaque dépend principalement de la rapidité et de la qualité de l’intervention. Rassurez-vous, des gestes simples comme un massage cardiaque et l’utilisation précoce d’un défibrillateur sont à la portée de chacun. En vous sensibilisant à ces gestes qui sauvent, vous pourriez un jour sauver une vie.

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