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July 31, 2025

Faut-il faire du bouche-à-bouche ?

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bouche-a-bouche arret cardiaque

Le bouche-à-bouche a longtemps été considéré comme un geste essentiel en cas d'arrêt cardiaque. Mais aujourd'hui, cette pratique n'est plus forcément enseignée lors d'initiations aux gestes qui sauvent mais reste au programme lors de formations plus longues comme le PSC. Alors, que faire face à une personne en arrêt cardiaque ? Voici tout ce qu'il faut savoir.

Qu'est-ce que le bouche-à-bouche ?

Le bouche-à-bouche, aussi appelé ventilation artificielle ou insufflation, est une technique de secourisme qui consiste à souffler de l'air dans les poumons d'une personne inconsciente ne respirant plus, autrement dit en arrêt cardiaque. Cette méthode permet d'apporter de l'oxygène lorsque la respiration est arrêtée.

Pourquoi le bouche-à-bouche était-il recommandé auparavant ?

Dans le passé, le bouche-à-bouche était enseigné comme étant indispensable lors de la réanimation cardio-respiratoire. L'objectif était de rétablir rapidement l'apport en oxygène.

Concrètement, les secouristes pensaient que sans insufflation d'air dans les poumons, les organes vitaux ne recevraient pas assez d'oxygène pour survivre. Cette technique était particulièrement mise en avant à une époque où les connaissances sur le rôle du massage cardiaque étaient moins développées.

On pensait que le sang était rapidement privé d'oxygène lors d'un arrêt cardiaque, et que seul le bouche-à-bouche pouvait corriger ce manque. 

Pourquoi le bouche-à-bouche n'est-il plus obligatoire ?

Face à l'arrêt cardiaque, il n'est pas obligatoire d'effectuer le bouche-à-bouche dans certaines situations :

1. Si la victime est un adulte et que le sauveteur est non formé ou réticent
2. En cas de pandémie ou de risque infectieux important (ex : COVID-19)
3. Si la victime a un traumatisme majeur de la face
4. En cas de vomissements de la victime

Selon les dernières recommandations nationales du PSC, si les insufflations ne peuvent pas être effectuées ou si le sauveteur ne se sent pas en mesure de le faire, il doit réaliser uniquement les compressions thoraciques en continu à un rythme de 100 à 120 compressions par minute. Cependant, si la personne est formée et qu'elle souhaite pratiquer le bouche-à-bouche, elle peut le faire.

Concrètement, les recherches modernes ont montré que le sang conserve encore suffisamment d'oxygène dans les premières minutes suivant l'arrêt cardiaque, à condition qu'il soit bien mis en circulation par des compressions thoraciques (pressions rythmées sur la poitrine). L’objectif ? Apporter l'oxygène restant dans l'organisme. 

De plus, le bouche-à-bouche n’était souvent pas correctement maîtrisé et de nombreuses personnes hésitaient à intervenir en raison de la peur de mal faire ou du contact physique nécessaire, retardant ainsi le début du massage cardiaque, pourtant crucial. 

Au regard des situations citées ci-dessus, les professionnels de la santé recommandent donc aujourd'hui de prioriser un massage cardiaque continu en cas d'arrêt cardiaque, sans perdre de temps avec le bouche-à-bouche, pour augmenter drastiquement les chances de survie. 

Que faire en cas d'arrêt cardiaque ?

Rassurez-vous, réagir face à un arrêt cardiaque est à la portée d'absolument tout le monde. Voici les étapes à suivre :

  1. Reconnaître un arrêt cardiaque

Parlez à la victime et secouez-lui légèrement ses épaules. Si elle ne réagit pas et ne respire plus, la victime est en arrêt cardiaque. Il s’agit d’une urgence vitale. Il faut agir vite.

  1. Agir en cas d’arrêt cardiaque

Étape 1 : appelez les secours (112, numéro d’urgence européen). Précisez que vous êtes face à un arrêt cardiaque et suivez leurs instructions.

Étape 2 : débutez immédiatement la réanimation cardio-pulmonaire. Les recommandations de la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises concernant le PSC précisent qu’il faut effectuer 30 compressions thoraciques pour 2 insufflations. Cependant, les insufflations (bouche-à-bouche) ne sont pas obligatoires dans certains cas : covid-19, vomissements, traumatisme majeur de la face, victime adulte avec un sauveteur non formé ou réticent, etc. Si le bouche-à-bouche n'est pas envisageable, réalisez uniquement un massage cardiaque. Pour cela, placez vos mains l'une sur l'autre, au centre de la poitrine. Appuyez fermement en enfonçant la poitrine d'environ 5 cm et relâchez complètement entre chaque pression. Réalisez environ 100 à 120 compressions par minute. Découvrez notre article : comment réaliser un bon massage cardiaque ?

Étape 3 : utilisez un défibrillateur automatisé externe (DAE). Ce sont les défibrillateurs que l’on trouve dans les lieux publics, de plus en plus dans les entreprises et désormais chez les particuliers. Automatiques, ils décident seuls s’il doivent délivrer un choc électrique ou non. Il suffit de suivre leurs instructions vocales et visuelles et de se laisser guider étape par étape. Il n’y aucun risque de se tromper ou d’aggraver la situation. Vous souhaitez en savoir plus sur l’utilisation du défibrillateur, découvrez notre article sur ce sujet. 

Vous l'aurez compris, en priorité : massage cardiaque et défibrillation sont les gestes essentiels pour sauver une vie.

Le bouche-à-bouche, à réserver à certaines situations

Bien que le bouche-à-bouche ne soit pas obligatoire dans certains cas, il se justifie davantage lors de situations spécifiques :

  1. En cas de noyade : 

Lors d’une noyade, les voies respiratoires sont souvent remplies d’eau, ce qui empêche la personne d’absorber de l’oxygène correctement. Dans cette situation, l’objectif est de réoxygéner rapidement les poumons pour relancer la circulation sanguine.

Pourquoi le bouche-à-bouche est crucial ici ?

  • L’eau empêche les échanges gazeux dans les poumons, donc même si vous effectuez un massage cardiaque seul, le sang ne pourra pas transporter suffisamment d’oxygène vers les organes vitaux.
  • Le bouche-à-bouche permet d’insuffler directement de l’air riche en oxygène, ce qui augmente fortement les chances de réanimer la victime.

En cas d’arrêt cardiaque suite à une noyade, commencez par 5 insufflations avant d’enchaîner avec 30 compressions thoraciques et 2 insufflations, en alternant jusqu’à l’arrivée des secours.

  1. Si la victime est un enfant ou un nourrisson : 

Les arrêts cardiaques chez les enfants sont généralement dus à un manque d'oxygène (asphyxie, étouffement, crise respiratoire), contrairement aux adultes où l'arrêt est souvent causé par un problème cardiaque.

Pourquoi le bouche-à-bouche est-il nécessaire ?

Leurs poumons plus petits et leur fréquence respiratoire plus élevée rendent l’oxygénation encore plus essentielle. En réalisant à la fois des compressions thoraciques et des insufflations, vous maximisez les chances de rétablir une respiration efficace.

En cas d’arrêt cardiaque chez un enfant ou nourrisson, commencez par 5 insufflations avant de pratiquer la méthode dite « 15:2 » (15 compressions pour 2 insufflations, en alternant jusqu’à l’arrivée des secours). Adaptez la force de compression à la morphologie de l’enfant.

  1. Si vous avez été formé(e) au PSC et que vous n'éprouvez aucune réticence à faire ce geste, faites-le.

Conclusion

Si le bouche-à-bouche ne peut pas être effectué ou si le sauveteur ne se sent pas en mesure de le faire, il faut prioriser le massage cardiaque et l'utilisation rapide d'un défibrillateur pour augmenter drastiquement les chances de survie. Rassurez-vous, ces gestes sont à la portée d'absolument tout le monde et peuvent sauver des vies.

Marine Lesèvre
Publié par
Marine Lesèvre
July 31, 2025
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