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July 8, 2024
October 4, 2024

La pratique du sport est-elle bonne pour le cœur ?

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Introduction

Depuis toujours, on entend qu’il est important de pratiquer une activité physique et sportive régulièrement afin d’être en bonne santé. Mais ces dernières années, les exemples de jeunes sportifs de haut niveau victimes d’arrêt cardiaque, tels que le footballeur Christian Eriksen, se multiplient. Comment l’expliquer ? Dans cet article, nous allons nous pencher sur ce phénomène mais aussi et surtout, nous vous présenterons les nombreux avantages de la pratique sportive. Car OUI, rassurez-vous ! Faire du sport est bon pour la santé et pour le coeur…  

Quel est l’impact du sport sur la santé ? 

On le sait, il existe de nombreux facteurs de risque cardiovasculaire. Certains sont non contrôlables, tels que l’âge, le sexe ou encore les antécédents familiaux. À l’inverse, d’autres facteurs peuvent être impactés par notre comportement. 

Et la bonne nouvelle, c’est que la pratique du sport a un impact positif sur bon nombre de ces derniers et peut ainsi minimiser les probabilités de souffrir d’une maladie cardiovasculaire, voire même d’être victime d’un arrêt cardiaque. 

L’hypertension

La pratique du sport a de nombreuses vertus sur la pression artérielle.

  • Effet vasodilatateur : lorsque vous faites de l'exercice, vos vaisseaux sanguins se dilatent pour permettre une augmentation du flux sanguin vers les muscles en activité, ce qui contribue à réduire la pression artérielle à court terme.
  • Effet sur le tonus vasculaire : l'exercice régulier aide à améliorer la fonction endothéliale, qui est la couche intérieure des vaisseaux sanguins. Un endothélium sain favorise une meilleure régulation du tonus vasculaire, ce qui peut contribuer à maintenir une pression artérielle normale.
  • Réduction du volume sanguin : l'exercice physique régulier peut entraîner une diminution du volume sanguin circulant, ce qui réduit la charge sur le cœur et contribue à abaisser la pression artérielle.

Le diabète‍

Le risque de diabète peut également être réduit grâce à la pratique du sport.

  • Gestion de la glycémie : le sport aide à réduire le niveau de glycémie immédiatement après l'activité physique.
  • Amélioration de la sensibilité à l'insuline : l'exercice régulier aide les cellules musculaires à devenir moins résistantes à l'insuline (hormone produite par le pancréas), trait caractéristique du diabète de type 2, les aidant ainsi à mieux utiliser le glucose présent dans le sang  comme source d’énergie. 

Le cholestérol‍

Le sport aide à réguler les niveaux de lipides dans le sang, en augmentant les niveaux de HDL (le « bon » cholestérol) et en diminuant les niveaux de LDL (le « mauvais » cholestérol) et de triglycérides. 

Cette régulation est essentielle pour prévenir ou diminuer l'athérosclérose, caractérisée par des dépôts graisseux au niveau des artères, qui à elle-seule,  peut mener à des infarctus du myocarde (crises cardiaques) et/ou des AVC (accidents vasculaires cérébraux).

L’obésité / le surpoids‍

La pratique régulière du sport permet de brûler des calories, de maintenir un poids corporel sain et de réduire la graisse corporelle, notamment la graisse viscérale qui entoure les organes internes et qui s’avère particulièrement nocive pour le cœur.

La sédentarité‍

Selon l'OMS (organisation mondiale de la santé), une activité physique modérée à intense, pratiquée au moins 150 minutes par semaine, peut réduire significativement (d’environ  30%) le risque de maladies cardiovasculaires.

Le stress‍

Le sport est un excellent moyen de gérer le stress grâce à la libération d'endorphines, des hormones qui procurent une sensation de bien-être. De plus, l'activité physique a des effets anti-inflammatoires, ce qui contribue à la protection du système cardiovasculaire.

Pourquoi certains sportifs sont-ils victimes d’arrêt cardiaque ? 

Vous l’avez compris, le sport permet de réduire considérablement le risque cardiovasculaire. Pourtant, des athlètes de haut niveau, parfois très jeunes, sont victimes d’arrêt cardiaque. Essayons de comprendre ce qui peut expliquer ce phénomène… 

Le surentraînement

Tout d’abord, un entraînement intensif, sans période de repos adéquate, peut mener à des problèmes cardiaques. 

C’est d’ailleurs pour cette raison que la moyenne d’âge des "sportifs amateurs" (= personnes qui n'ont pas l'habitude de faire du sport et qui, du jour au lendemain, mettent leur corps à rude épreuve avec une activité sportive intense) victimes d’arrêt cardiaque est de 40 ans, soit 20 ans de moins que le reste de la population. 

Les conditions cardiaques sous-jacentes

Par ailleurs, le phénomène de problèmes cardiaques chez les sportifs peut aussi s’expliquer par la présence d’une pathologie cardiaque sous-jacente non diagnostiquée. 

  • Il peut s’agir d’anomalies congénitales comme la cardiomyopathie hypertrophique, responsable d'un épaississement du muscle cardiaque créant un obstacle à l'expulsion du sang vers les organes ;
  • Ou d’anomalies acquises, comme des arythmies qui ralentissent, accélèrent ou perturbent le rythme cardiaque normal.

Concrètement, les athlètes de haut niveau sont exposés à une forte dose de stress physique et mental. L'entraînement intensif, les compétitions ou encore l'utilisation de stimulants (comme les boissons énergétiques par exemple) peuvent mettre une pression supplémentaire sur le cœur et le système circulatoire, ce qui peut perturber le rythme cardiaque normal et potentiellement conduire à un arrêt cardiaque sur une personne prédisposée. 

👉 Découvrez l’histoire de Christian Eriksen dans cet article

En tant que sportif, comment éviter de faire un arrêt cardiaque ? 

Cet article n’a absolument pas pour but de vous dissuader de faire du sport, bien au contraire ! Nous le rappelons, faire du sport est bon pour la santé et bon pour le cœur. Comme pour tout, iI faut simplement suivre quelques règles.

Demandez l’avis d’un médecin

Tout d’abord, avant de débuter un nouveau sport, consultez un médecin. C’est la personne la mieux  placée pour déterminer si vous êtes apte à le pratiquer et dans quelles conditions.

Il est aussi important d’interroger vos proches afin de connaître d’éventuels antécédents familiaux et le cas échéant, d’en informer le professionnel de santé qui vous suit. 

Gérez votre pratique sportive

Par ailleurs, il est important :

  • d'augmenter progressivement l'intensité et la durée des entraînements pour éviter le surmenage ;
  • de varier les exercices pour alterner entre activités cardiovasculaires, renforcement musculaire et assouplissement pour un entraînement équilibré ;
  • de laisser du temps de récupération entre les séances et du repos, surtout si vous êtes fatigué ou malade. 

Soyez à l'écoute de votre corps

De plus, il est très important de s’écouter. Soyez particulièrement vigilant si vous ressentez des douleurs thoraciques, des palpitations, des essoufflements ou des vertiges inhabituels

Il s’agit en effet de symptômes qui peuvent laisser penser à un infarctus du myocarde (crise cardiaque) et dans ce cas, il est urgent de stopper toute activité physique et de demander immédiatement l’avis d’un professionnel de santé. 

Adoptez un mode de vie sain

De façon générale, pour diminuer au maximum le risque cardiovasculaire, une alimentation équilibrée, une bonne hydratation, l’arrêt du tabac et de l'alcool et la  gestion du stress sont recommandés. 

Comment réagir face à un arrêt cardiaque dans le milieu sportif ? 

Malgré les précautions évoquées précédemment, un arrêt cardiaque peut survenir n’importe quand, et toucher n’importe qui, à n’importe quel âge. Il s’agit effectivement de la première cause de mortalité évitable en France et 50 000 personnes en décèdent chaque année. C’est 15 fois plus que les  accidents de la route. 

Pour sauver la vie d’une victime d’arrêt cardiaque, il faut agir en 4 minutes et les secours mettent 15 à 20 minutes à arriver, donc le premier témoin a un rôle essentiel. 

Il y a 3 gestes à effectuer, qui sont à la portée d'absolument tout le monde : 

  • 1/ Alerter. Composez le 112, qui est le numéro d’urgence européen.
  • 2/ Masser. Réalisez un massage cardiaque sur la poitrine de la victime. 
  • 3/ Défibriller. Utilisez un défibrillateur le plus tôt possible, s’il est à portée de main. 

“Le défibrillateur est un outil indispensable. Bien sûr, ce n’est qu’un outil face à une réanimation cardio-pulmonaire, le massage cardiaque doit être effectué immédiatement. Les deux, conjointement, vont permettre d’augmenter les chances de survie de la victime de manière très significative. Allant de 5% si on ne fait rien à pratiquement 20%” - Dr Pascal Cassan, médecin urgentiste, médecin conseiller de la croix rouge française et directeur du centre mondial de référence des sociétés de la croix rouge et du croissant rouge dans le domaine des premiers secours.

💡 Bon à savoir ! Depuis le 1er Janvier 2022, certains types d’ERP (établissements recevant du public) de catégorie 5 doivent être équipés de défibrillateur(s), et c‘est notamment le cas des établissements sportifs couverts. 

Des histoires absolument bouleversantes nous prouvent qu’avec des gestes simples et un défibrillateur, il est vraiment possible de changer les choses. Découvrez le témoignage bouleversant d’Andréa, professeur de tennis en région parisienne, qui a sauvé la vie de l’un de ses élèves après un coursdans cet article 💙

Sources
  • American Heart Association (AHA)
  • Mayo Clinic
  • National Health Service (NHS)
  • American College of Cardiology (ACC)
  • European Society of Cardiology (ESC)
  • Fédération Française de Cardiologie
Angèle Buchoux
Publié par
Angèle Buchoux
October 4, 2024
Jul 8, 2024
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